Le hasard ou Dieu ?

Méditations spirituelles 18/04/2022

Hillary Lucéa – Directeur des ministères personnels et de l’École du Sabbat – Fédération adventiste de la Martinique

Quand vous voyez une montre, une maison, une voiture, un pont, un château, vous pensez sans doute que c’est quelqu’un qui a fait cela, n’est-ce pas ? Quand vous voyez un avion, un gratte-ciel, un paquebot, vous louez le génie humain et ne criez pas : « quel hasard ! » Vous ne dites pas non plus : « Ouah ! Quelle merveille tombée du ciel. » Vous croyez qu’un être humain en a été le concepteur.

Alors pourquoi maintenant quand vous regardez le ciel, la mer, la terre, les fleuves, la lune, les étoiles et le soleil, ne hurlez-vous pas : « gloire à Dieu » ? Car si les êtres humains sont capables de réaliser toutes ces choses, ils ne les font pas à partir de rien, mais utilisent ce qui existe déjà. Mais ce qui existe en dehors des fabrications humaines, d’où vient-il ?

Le Dieu créateur

C’est ici que nous vous invitons à explorer la Parole de Dieu. Dans ce but, mettez de côté vos préjugés, abordez le texte biblique avec humilité et le laissez-le vous parler.

Dans Hébreux 11:3, il est dit : « C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. »

Voici une définition de la foi que je trouve explicative du passage biblique :

« La foi désigne étymologiquement le fait d’avoir confiance en quelque chose ou quelqu’un. En général, cela revient à juger authentiques certains évènements. Dans le domaine religieux, la foi induit souvent une dévotion et des comportements censés traduire cette conviction. La foi est la condition de toute religion et la motivation de sa pratique. »1

Le verset 6 d’Hébreux 11 précise :

« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Ainsi nous voyons que l’un des critères fondamentaux pour étudier la Bible est la foi. Ce qui implique de faire confiance au texte biblique ou de rester tout simplement ouvert à ce qu’il présente. Personne ne peut, ni ne doit nous obliger à croire. Personne non plus ne doit nous empêcher de lire l’Écriture.

Avec ce prérequis à l’esprit, considérons la toute première déclaration de la Bible :

« Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1:1)

Dans cette déclaration générale, le ciel désigne la voute d’azur au-dessus de notre tête, incluant l’atmosphère terrestre, mais aussi l’au-delà, comme les étoiles, le soleil, la lune et les planètes de notre système solaire. Pour la terre, nous entendons par là les vallées, les montagnes, les arbres, les forêts, les fleuves, les rivières, les sources, les animaux et les êtres humains. Dieu créa les choses visibles comme les invisibles.

La Bible ne laisse planer aucun doute. Elle dévoile que le ciel et la terre viennent de Dieu. C’est à prendre ou à laisser. A l’écoute de la Bible déclare :

« Ici la Bible s’inscrit en faux contre toutes formes d’erreurs, tant celle de l’athée qui affirme l’inexistence de Dieu que celle du polythéiste qui adore une multitude de dieux. La Bible exalte le Dieu unique et souverain. »2

Une création surnaturelle

On peut se poser la question : mais comment Dieu a pu faire tout ça ?

Si nous lisons attentivement le premier chapitre de la Bible, Genèse 1, nous remarquerons que l’auteur, Moïse, utilise la répétition d’une locution à chaque acte de création « Dieu dit » (versets 3, 6, 9, 11, 14, 20, 24, 26, 29) comme pour bien nous aider à nous rappeler que c’est lui et personne d’autre.

Le psalmiste, David, corrobore cette idée au Psaume 33 :

« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (verset 6). « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe » (verset 9).

Le prophète Ésaïe réaffirme aussi l’idée que Dieu est le seul Dieu et Créateur du ciel et de la terre :

« Car ainsi parle l’Éternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle fût habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. »

D’après ces différents textes bibliques, il y a eu une volonté qui s’exécute. Le Dieu créateur qui dit et la chose existe. Ce qui voudrait dire qu’il y avait un dessin bienveillant à notre endroit.

Le hasard

Selon une source numérique, « Le hasard est le principe déclencheur d’événements non liés à une cause connue. Il peut être synonyme de l’imprévisibilité, de l’imprédictibilité, de fortune, de destin, ou lié aux mystères de la providence. »

Selon cette définition, le hasard est un coup de chance, de fortuité et non un acte volontaire ou décidé. Ainsi on agit au gré des circonstance et non selon un plan.

Lorsque l’on étudie minutieusement le premier chapitre de la Bible, on voit se dessiner une structure littéraire appelé un chiasme, tant que la correspondance est parfaite entre les trois premiers jours et les trois derniers jours. Le premier correspond au quatrième, le second au cinquième et le troisième au sixième. Au septième jour, le sabbat trône pour couronner le tout.

C’est ainsi que l’homme suit le cycle de la semaine de sept jours, malgré les tentatives infructueuses d’imposer un cycle de dix jours.

Nous pouvons conclure sans l’ombre d’un doute que notre Dieu ne fait rien au hasard mais selon un plan voulu par lui-même. Il a pensé à vous et moi en le concevant. Vous n’êtes pas le fruit de la chance mais de l’amour bienveillant de notre Dieu et père aimant.


Hillary Lucéa – Directeur des ministères personnels et de l’École du Sabbat


1. fr.wikipedia.org

2. À l’écoute de la Bible, p. 47