Fait étrange concernant l’athéisme !

Méditations spirituelles 04/04/2023

Par Ruth Gal

À l’heure actuelle, qui fourmille d’évènements tous plus « compliqués » les uns que les autres — pour ne pas dire catastrophiques, qualificatif totalement évité, banni — ceci dans tous les domaines de l’existence, il n’existe aucune difficulté à les aborder et à en discuter. « C’est la vie », et tous autant que nous sommes, nous connaissons et vivons ces difficultés.

Pourtant, il existe un sujet tabou pour nombre de personnes, fait d’autant plus incompréhensible qu’il ne les impacte ni ne les concerne, au contraire d’autres sujets. Aucun problème pour discuter pornographie et autres crimes ! Par contre, il suffit de prononcer un seul mot pour mettre mal à l’aise et couper court à tout échange : DIEU ! Comme si c’était la pire des insanités !

Pourquoi pareille réaction ? En tant qu’agnostiques, c’est tout d’abord, et d’emblée, le refus de vouloir en parler. Comme si l’on s’engageait dans une voie dangereuse, sans suffisamment de barrières de protection… La notion de divinité est cependant incarnée de tout temps dans la nature humaine, imposant ses lois, souvent tyranniques, angoissantes, et par là même donnant le pouvoir à travers la superstition et la peur.

Pareil phénomène universel ne devrait-il pas précisément inciter à s’y intéresser ? Car une grande partie de l’humanité se contente d’éliminer le sujet : merci la science qui sait tout, notamment de vouloir démontrer que l’homme est le maître de la Connaissance, même si elle ne cesse constamment de se remettre en question ! Merci, Darwin, d’avoir enfin trouvé LA solution, la question étant ainsi réglée. Pas même nécessaire de se demander — avec les scientifiques — d’où vient la vie ?

Plus grave encore : l’homme, ayant tout pouvoir sur la pensée, serait nécessairement à l’origine — donc le maître — des deux puissances dominant le comportement humain : le Bien et le Mal. Il devrait dans ce cas, logiquement, pouvoir supprimer les conséquences dramatiques des actions maléfiques, surtout la mort ! Pourtant, quoi de plus fragile et vulnérable que l’être humain ? Pas même nécessaire de s’en assurer en visitant hôpitaux et asiles…

Enfin, dernière question et pas des moindres : quels sont le sens et le but de l’existence, faite de quelques décades « valables » qui se dégradent, pour finir en poussière ? Serait-ce uniquement pour en profiter au maximum, quitte à le payer souvent très cher ? Ou bien serait-ce un test à passer, offrant un passeport pour une existence totalement différente, parfaite, en utilisant le filtre d’une conscience guidée par une Puissance autre qu’humaine ? Laquelle donne sa signification et sa raison d’être à cet élément en voie de disparition : notre ÂME, siège de tout ce qui dirige notre vie, en bien ou en mal !

À l’heure où l’on cherche à vouloir fuir vers la planète Mars — invraisemblance à tous niveaux, qui devrait remettre en question notre dépendance à la science — il nous faudrait visualiser la réalité concrète de notre situation terrestre, et on ne le fait pas. Apparemment pour trois raisons essentielles :

– Par effroi : tout porte à penser que le plus dur (catastrophique même) est devant nous, quoi qu’on nous dise et promette. Aucune bonne nouvelle, et l’on joue à l’autruche : « heureusement, ce qui arrive partout ailleurs ne nous concerne pas, et ne nous atteindra pas » ! C’est ce qu’on doit penser les actuelles victimes d’une bonne partie de la planète…

– Absence de solution ! À quoi bon chercher à se battre, et comment ? On se contente de vivre le mieux possible au jour le jour (pour l’instant !)

– Par résignation. C’est le cas de ceux qui renoncent à lutter contre les moulins à vent, ou même dans les rues… et ils sont très nombreux.

Dans quelque temps cependant, au rythme où vont les choses, le risque est grand de voir l’accumulation de frustrations de plus en plus nombreuses et graves — dans tous les domaines et partout dans le monde — pousser au défoulement des révoltes. Cela paraît inévitable, conséquence d’un trop important et brutal cumul négatif, alors que nous attendait la promesse d’un futur à la hauteur de nos multiples évolutions !

OR, LA SOLUTION EXISTE ! MAIS ELLE POSE DES CONDITIONS :

Tout d’abord : la chercher dans une force extérieure à la nôtre en échec.

Cela consiste en quoi ? Un virage à 180° dans notre vie ! C’est le plus difficile, ce réveil, ignoré jusque-là, de la partie spirituelle de notre âme. A cet effet, il est indispensable de faire le vide des imprégnations qui ont forgé la philosophie de nos pensées et raisonnements. Donc en priorité :

– Laisser tomber nos a-prioris ! ils sont très nombreux :

– ceux émanant de notre éducation et des traditions familiales ;

– ceux qui nous viennent de la société (mode de vie, conclusions…)

– ceux qui nous viennent des religions, à notre insu. Les plus négatifs et marquants. Pourquoi ?

Trop de ceux qui « croient » ne sont pas différents des autres, donc nullement convaincants. Et les religions sont à leur image, qui ont de tout temps utilisé les forces humaines, guerres et autres, pour convaincre et dominer, utilisant la superstition et sa peur pour asseoir leur pouvoir.

En effet, si l’on y réfléchit : comment peut-on confier la potentielle réalité de notre Vie Éternelle aux seules affirmations d’un responsable religieux, sans même vérifier quoi que ce soit, alors qu’on ne confierait pas les clés de notre voiture à un inconnu !?

L’échec de ce qui devrait être LA solution enlève ainsi tout éventuel espoir, et ne stimule aucun désir spontané de s’y aventurer, ne serait-ce que pour y voir clair…

Cependant : qui a jamais prétendu que Dieu est une religion ?!

Pourquoi les vérités spirituelles seraient-elles moins nécessaires, moins indispensables, que celles qui font la trame de notre existence ? Elles répondent aux plus importantes et angoissantes questions, se révélant être une affaire de vie ou de mort ! Pourtant, un abîme sépare la chance d’un salut gratuit offert à chacun, de l’incroyable indifférence, désintérêt, pour ne pas dire d’ennui, que manifestent les athées à cette idée…

Cela seul doit nous amener à réfléchir : une force réelle, invisible et hors de notre conscience, nous en empêche. Nous touchons au domaine spirituel, celui de puissances antinomiques : Dieu et Satan. Ce que nous en pensons n’a aucune valeur sans la connaissance du sujet. Et nous découvrons alors les pièges cherchant à nous empêcher de suivre une nouvelle voie, celle de notre salut. Si ce n’était, tous l’auraient déjà trouvée !

Conclusion : ayant pris conscience de l’importance de la question :

Il faut se « libérer », et chercher par soi-même ! Seules conditions exigées pour trouver la réponse : besoin et sincérité de la démarche.

La lecture de la Bible –– livre le plus répandu dans le monde, et le moins lu de tous les ouvrages ! — est la première des marches à franchir vers un changement complet dans notre vie, à tous niveaux ! En parallèle, au fur et à mesure de la découverte spirituelle, vient le besoin de s’adresser directement à Dieu, en l’appelant à notre aide avec persévérance, gage de notre sincérité. Il entend, Il écoute, et « ne tourne jamais la tête », car :

« Le Fils de l’homme (Jésus son Fils) est venu chercher et sauver ceux qui sont perdus » (Luc 19 : 10)

Existe-t-il la moindre excuse pour renoncer à découvrir le bonheur, vécu au quotidien, par ceux qui l’ont trouvé ?