C’est à la libération des camps nazis, en 1945, à la fin de la Seconde guerre mondiale, que la planète entière découvrait l’horreur de La Solution Finale. Six millions de victimes payèrent le prix de cette idéologie indigne de notre temps. Alors que les progrès techniques et la science étaient censés apporter une amélioration au confort de vie, nous constatons que le cœur de l’homme ne change pas.
La visite du camp de concentration d’Auschwitz permet le battre en brèche l’idée du négationnisme qui affirme que le génocide n’a pas existé ou qu’il a été exagéré.
Mais soyons optimistes, car même dans la nuit sombre de la guerre, brille l’étincelle d’un juste, parmi tant d’autres, Oscar Schindler, qui a sauvé plusieurs personnes de la Shoah.
La première tentative biblique de génocide apparaît dans le livre d’Esther (Est. 3 : 2) où un homme voulait faire disparaître un peuple parce qu’un seul de ses représentants ne voulait pas fléchir le genou devant Haman (Est. 3 : 2). Depuis la haine du peuple choisi a traversé les millénaires.
Pourquoi l’antisémitisme ?
Le prétexte invoqué est l’accusation de déicide (tueur de Dieu) par la crucifixion de Jésus. Si ce dernier est mort :
a) c’est pour mes péchés (Es. 53: 5),
b) puis livré par un de ses disciples,
c) abandonné des autres (même renié par l’un d’entre eux),
d) condamné par le Sanhédrin (les autorités),
e) rejeté par une foule en colère qui préférait Barabbas (avec des démons parmi la foule selon le livre Jésus-Christ, E. White, « dans le Prétoire de Pilate », chapitre 29).
f) crucifié par les Romains (Jean 19 : 23),
g) et pardonnés par Jésus parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient (Luc 23 : 34).
h) Lorsque la foule en colère a crié « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants », ce n’est pas à nous de le venger. La vengeance appartient au Seigneur (Héb. 10: 30 et Lév. 19 : 18).
Nous ne pouvons pas faire porter cette condamnation à toutes les générations d’Israélites depuis deux mille ans.
Enfin, Haendel, dans son oratorio Le Messie reprend le 2e verset du Ps. 2 : « Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils contre l’Eternel et contre son Oint ». Ce soir-là, Pilate et Hérode sont devenus amis.
Au XXe et XXIe siècles,
Le 9 novembre 1989, les médias annonçaient, devant un monde sidéré, la chute du mur de Berlin, surnommé Mur de la Honte, vieux de 28 ans. Au prix de 135 sacrifices pour essayer de le franchir, le symbole de la Guerre froide disparaissait. Une nouvelle ère commençait. L’Allemagne pouvait entrevoir l’unité du pays. Les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale entamaient une façon différente de communiquer.
Le Centre Culturel des Amitiés Judéo-Adventistes (CCAJA) au sein de la Fédération du Nord de la France vous propose un voyage d’étude du 10 au 12 juin 2020 avec un devoir de mémoire en visitant le quartier juif à Cracovie, le Musée Schindler et des camps d’Auschwitz et de Birkenau. Nous pourrons prendre conscience de la pérennité du peuple choisi (la création de l’État d’Israël, trois ans après la fin de la guerre), l’humanité d’Oscar Schindler, la réalité et l’horreur des camps nazis.
Je vous invite à un voyage dans l’histoire. Dans un voyage d’étude, nous proposons un regard différent sur la culture juive riche de plusieurs millénaires et se fondant sur la Bible, la Mishna et le Talmud, sans oublier la Kabbale. Pour tout renseignement et inscription veuillez contacter Luc Desplanches (tél. 03 88 34 65 37 ou l.desplanches@gmail.com avant le 31 mars 2020).
Luc Desplanches, responsable du CCAJA.