Auteure : Leanne Assing | Message Magazine | Adventiste Magazine
Avez-vous déjà pensé qu’au cours de votre vie, vous pourriez vous retrouver coincés entre la vie et la mort ? Le moment où vous croyez en Dieu et où vous avez accepté Jésus comme votre Seigneur et Sauveur, mais où vous vous retrouvez coincés entre deux chemins, que j’appelle le chemin de la vie et le chemin de la mort. Ces deux chemins sont notre nature spirituelle et notre nature pécheresse. Les Écritures disent :
« De fait, la nature humaine tend vers la mort, tandis que l’Esprit tend vers la vie et la paix » (Romains 8.6).
Pourquoi nous trouvons-nous coincés ? Peut-être parce que nous voulons porter les fardeaux de notre vie mondaine sur le chemin de la vie. Mais le chemin de la vie a ce que j’appelle un point de contrôle, qui dit « pas de bagage au-delà de ce point ».
Mais je sais que ce bagage contient des choses qui vous ont réconforté dans les moments les plus sombres de votre vie. Ils vous ont apporté du réconfort, ils vous ont fait vous sentir si vivant alors que vous pensiez être si vide et mort à l’intérieur. Le contenu de ce bagage peut être l’alcool, la drogue, les relations sexuelles avant le mariage, les jeux d’argent, la fête, les relations toxiques, l’orgueil. Il est difficile de penser à laisser ce bagage derrière soi, surtout lorsque vous ne savez pas ce qui vous apportera réconfort et soulagement comme le font ces drogues, ces personnes, ces lieux ou ces activités charnelles, surtout lorsque vous êtes à nouveau confronté à la tourmente de la vie. Mais je peux vous dire, d’après mon expérience personnelle, parce que c’est la seule façon dont je peux le raconter, qu’il est difficile, et fondamentalement impossible, de porter ce bagage et d’essayer de porter Dieu dans nos cœurs aussi. Les Écritures affirment que :
« Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ! » (Matthieu 16.24).
Nous devons renier tout ce qui nous a trompés, tout ce que nous pensons être bon pour nous et remplissant nos besoins mais qui en réalité nous vole. Déposez vos bagages, prenez votre croix et suivez Jésus.
Le chemin de la mort n’a rien de bon pour nous, son seul but est de plaire à la chair. Soyons réalistes, nous nous y retrouvons uniquement parce que nous voulons nous sentir bien, n’est-ce pas ? Surtout pendant les périodes sombres et les difficultés. Mais nous devons nous rappeler que plaire à la chair et la laisser nous contrôler conduit à la mort. Les choses que nous désirons à la base ne sont pas mauvaises, comme le confort, l’amour, le bonheur, mais nous les obtenons d’un tas de mauvaises manières.
Nous devons choisir et rester sur le chemin de la vie. C’est le chemin qui mène à la vie éternelle, au paradis. Être sur ce chemin, c’est marcher avec notre esprit qui nous contrôle. Oui, notre nature pécheresse est encore présente en nous, mais l’esprit est assis sur le trône et a le contrôle. La chair se soumet et lui obéit. Comment pouvons-nous choisir et rester sur ce chemin ? Les Écritures déclarent :
« Soumettez-vous donc à Dieu ; mais résistez au diable et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous » (Jacques 4.7-8).
Nous devons continuellement renforcer notre esprit, tout comme un athlète s’entraîne et renforce son corps pour la compétition. Il y a une bataille en nous, deux natures se disputent le contrôle, nous devons donc nous assurer que la bonne gagne, celle qui mène à la vie. Nous pouvons renforcer notre esprit par :
- La lecture de sa Parole,
- La prière et l’adoration,
- La lecture des contenus religieux,
- L’appartenance à des groupes ou à une communauté centrée sur Dieu, en renforçant notre relation avec lui,
- La fréquentation d’une église, pas d’une religion, mais d’une église.
En plus de cela, vous devez vous entraîner à réagir et à combattre les attaques de l’ennemi. Le diable veut toujours vous ramener dans ce terrain de jeu VIP, alias le chemin de la mort, qu’il garde ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous devons donc toujours être armés et prêts à mener les batailles qu’il nous présente sous différentes formes dans la vie. Cela peut être à travers des personnes, des lieux, des activités, nous savons que le diable est sournois et rusé.
Dans Éphésiens 6, Paul nous dit que nous sommes confrontés à une bataille spirituelle, et non à une bataille physique, et que nous devons donc être armés d’armes et d’armures fortes, remplies d’esprit. Éphésiens 6.13-18 décrit « toutes les armes de Dieu », c’est-à-dire la façon dont nous nous « habillons » et combattons dans cette guerre spirituelle. Notre armure se compose de :
- La ceinture de la vérité
- La cuirasse de la justice
- Les chaussures de l’évangile de la paix
- Le bouclier de la foi
- Le casque du salut
- L’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu.
Je vais vous donner un exemple simple de la façon dont nous utilisons notre épée (la Parole de Dieu) et notre bouclier (la foi) :
Attaque de l’ennemi :
« Vous ne serez jamais en mesure de rembourser la dette, cette situation ne changera jamais, elle ne fera qu’empirer ».
Contre-attaque :
« La faveur de Dieu est avec moi, dans ma vie, je vais prospérer et voir la victoire, je vais payer ces dettes en totalité ».
Ensuite, commencez à balancer votre épée de la puissante Parole de Dieu contre le diable et affirmez
« Mon Dieu pourvoira à tous mes besoins » (voir Philippiens 4.19).
Je sais que le voyage sur le chemin de la vie, ainsi que le détournement du chemin de la mort, est très difficile et prend du temps. C’est un processus pour progresser ; tout ne change pas d’un seul coup ou d’un seul bond. Nous devons être patients avec nous-mêmes, car il s’agit d’après tout d’une lutte contre nous-mêmes. Et pour certains d’entre nous, nos dépendances et nos mauvaises habitudes représentent l’intégralité de notre vie, car nous y avons vécu si longtemps qu’elles sont devenues notre mode de vie. Mais comme le disent les Écritures :
« Ceux qui appartiennent à [Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre avec ses passions et ses désirs » (Galates 5.24).
Par conséquent, nous devons nous renier, nous devons renier tout ce que nous pensons être bon pour nous et avec lequel nous essayons de nous « fixer ». Nous ne sommes pas les fabricants de nos vies, nous n’avons donc pas le droit de chercher des outils et des pièces dans ce monde pour nous réparer ou nous guérir. Nous devons nous adresser à Dieu, car c’est lui qui nous a créés, il est notre Créateur et il est celui qui nous donnera ce dont nous avons besoin, de manière correcte et saine.
La transition et le voyage en tant que chrétiens sont difficiles. Parfois, nous pouvons trébucher et tomber, nous pouvons même courir jusqu’au point de bagage sur le chemin de la mort parce que nous voulons une vieille solution rapide, ou notre chair parviendra à prendre le dessus sur nous. Nous avons tous des moments de faiblesse, mais nous devons nous efforcer d’être forts, de continuer à essayer et de continuer à nous battre. Lorsque vous ne savez pas quoi faire et que vous vous sentez perdu, lorsque votre chair réclame le retour au passé et que les vieilles habitudes semblent si attrayantes, n’oubliez pas de vous engager dans des activités qui aident à renforcer votre esprit pour qu’il prenne le contrôle.
Je sais que cela fait du bien de se sentir bien dans la chair et de s’engager dans des activités mondaines qui font appel à la chair, nous ne le ferions pas si c’était mal. Mais souvenez-vous de la situation dans son ensemble, n’oubliez pas qu’être dans la chair équivaut à la mort. Les Écritures disent :
« Or le monde passe, sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17).
Dieu a de plus grands projets pour nous que de nous donner simplement la vie sur terre ; il a en réserve pour vous une vie dans le royaume des cieux, une vie qui ne peut pas être comparée à celle ici sur terre. Alors, choisissez la vie, efforcez-vous de rester sur le chemin de la vie, si vous tombez et retournez sur le chemin de la mort, relevez-vous, faites demi-tour et repartez.
Traduction : Tiziana Calà